« À l'incroyable, au merveilleux, à l'élégant, ces trois héritiers des petits-maîtres, ont succédé le dandy, puis le lion ». [Honoré de Balzac]
« Enfin, j'aimais ma mère pour son élégance. J'étais donc un dandy précoce. » [ Charles Baudelaire, in Journaux intimes (1887)]
Cham Miroir du dandy
Paris, Aubert, 1842. In-16 broché, couverture illustrée.
Avant d’être enrôlé dans le Charivari de Philipon, Le jeune Cham (1818-1879) publie chez Aubert, beau-frère du précédent et surtout mari de sa sœur « l'intelligente madame Aubert ». Ils sont à la tête « d’une véritable usine de caricatures d'où sortaient, chaque matin, des milliers de lithographies, d'albums comiques, d'almanachs, de croquis fantaisistes ou mordants signés des caricaturistes déjà célèbres ou de ceux dans lesquels il devinait, comme chez Cham, de véritables aptitudes pour la littérature comique. »
Ainsi dans les années 1840 il contribue à la gloire de la série des Miroirs, petits volumes thématiques de 27 feuillets de caricatures assassines, dont fait partie le succulent Miroir du Dandy. Par la suite, dès 1843, Cham deviendra un des chantres du Charivari et de l’Illustration. « L'entreprise ne laissait [pourtant] pas que d'être ardue, car à l’heure où le fils du comte de Noé allait prendre place dans le bataillon des dessinateurs satiriques, la caricature politique, sociale, ou simplement fantaisiste, comptait des interprètes d'un talent incontesté, et dont les œuvres s'imposaient à l'attention des hommes intelligents, sinon de la foule. Daumier, Gavarni, Henri Monnier, Granville, Traviès et bien d'autres, enrôlés sous la bannière de Philipon, multipliaient leurs dessins frondeurs et satiriques, leurs charges élégantes ou moqueuses, leurs lithographies mordantes ou ironiques. »
In Félix Ribeyre Cham sa vie, son œuvre Paris, E. Plon, 1884.
actuellement en rayon à la villa browna
J.-A. Barbey d'Aurevilly, Oeuvres. Du dandysme et de George Brummel. Memoranda.
Paris, Lemerre, s.d.
Petit in-12, broché. Faux-titre, frontispice, titre, 273 pp., table, [4] pp.
Troisième édition de Du dandysme et édition originale pour Un Dandy d'avant les Dandys, ainsi nommé le duc de Lauzun (1633-1723). Portrait gravé sur cuivre de Brummel par Martinez. A travers cette étude, Barbey milite pour que Brummel (1778-1840) «souverain futile d’un monde futile […ait] son droit divin et sa raison d’être comme les autres rois»
actuellement en rayon à la villa browna
« Enfin, j'aimais ma mère pour son élégance. J'étais donc un dandy précoce. » [ Charles Baudelaire, in Journaux intimes (1887)]
Cham Miroir du dandy
Paris, Aubert, 1842. In-16 broché, couverture illustrée.
Avant d’être enrôlé dans le Charivari de Philipon, Le jeune Cham (1818-1879) publie chez Aubert, beau-frère du précédent et surtout mari de sa sœur « l'intelligente madame Aubert ». Ils sont à la tête « d’une véritable usine de caricatures d'où sortaient, chaque matin, des milliers de lithographies, d'albums comiques, d'almanachs, de croquis fantaisistes ou mordants signés des caricaturistes déjà célèbres ou de ceux dans lesquels il devinait, comme chez Cham, de véritables aptitudes pour la littérature comique. »
Ainsi dans les années 1840 il contribue à la gloire de la série des Miroirs, petits volumes thématiques de 27 feuillets de caricatures assassines, dont fait partie le succulent Miroir du Dandy. Par la suite, dès 1843, Cham deviendra un des chantres du Charivari et de l’Illustration. « L'entreprise ne laissait [pourtant] pas que d'être ardue, car à l’heure où le fils du comte de Noé allait prendre place dans le bataillon des dessinateurs satiriques, la caricature politique, sociale, ou simplement fantaisiste, comptait des interprètes d'un talent incontesté, et dont les œuvres s'imposaient à l'attention des hommes intelligents, sinon de la foule. Daumier, Gavarni, Henri Monnier, Granville, Traviès et bien d'autres, enrôlés sous la bannière de Philipon, multipliaient leurs dessins frondeurs et satiriques, leurs charges élégantes ou moqueuses, leurs lithographies mordantes ou ironiques. »
In Félix Ribeyre Cham sa vie, son œuvre Paris, E. Plon, 1884.
actuellement en rayon à la villa browna
J.-A. Barbey d'Aurevilly, Oeuvres. Du dandysme et de George Brummel. Memoranda.
Paris, Lemerre, s.d.
Petit in-12, broché. Faux-titre, frontispice, titre, 273 pp., table, [4] pp.
Troisième édition de Du dandysme et édition originale pour Un Dandy d'avant les Dandys, ainsi nommé le duc de Lauzun (1633-1723). Portrait gravé sur cuivre de Brummel par Martinez. A travers cette étude, Barbey milite pour que Brummel (1778-1840) «souverain futile d’un monde futile […ait] son droit divin et sa raison d’être comme les autres rois»
actuellement en rayon à la villa browna